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Notaire, un métier en mutation : jeune génération et nouvelles pratiques

Le métier de notaire est souvent associé à beaucoup de documentations papiers, à des procédures longues ainsi qu’à des suivis compliqués. Pour autant, c’est un domaine en plein renouvellement à la fois technologique et générationnel. 

 

Ces derniers mois, le recours exponentiel au travail à distance  a permis une transition progressive vers de nouvelles méthodes de travail. L’objectif est de s’orienter vers l’automatisation des processus de suivi et de gestion des flux de travail. Cette digitalisation a également pour but d’améliorer les relations client. Grâce à Beehave qui répond efficacement et simplement aux besoins des notaires, ceux-ci peuvent travailler à distance tout en restant en contact avec leurs collaborateurs et leurs clients. Si le digital était déjà présent au sein du notariat depuis quelques années, l’automatisation générale des processus est une véritable innovation qui facilite le travail et augmente la productivité (voir La transformation comme automatisation).

Par exemple, une des évolutions principales concerne la mise en place de la signature électronique au sein des offices notariaux. Elle permet de garantir l’identité du signataire, l’authenticité de son lien avec le document signé et l’intégrité du document en question. En faisant valoir ces trois points, la signature électronique est juridiquement reconnue. Elle devient indispensable pour authentifier un document et permet au récepteur du dossier d’identifier le signataire et l’organisme émetteur. 

 

Au-delà de la transition digitale, depuis 2018, la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques a modifié le recours d’accès à la profession de notaire. Mise en place par l’exécutif, elle a pour objectif d’augmenter le nombre de notaires, de renouveler et d’en libéraliser le métier. L’installation de notaires fraîchement diplômés au sein d’offices en France a été préconisée pour dynamiser les offices. Cette nouvelle vague accentue l’insertion du secteur notarial dans la transition technologique dans laquelle il s’était déjà engagé. Selon le gouvernement, entre 2018 et 2021, le nombre d’offices notariaux a augmenté de 1889, plus encore la majorité des notaires sont des femmes (54 %).

 

Pour faciliter l’entrée dans la profession de ces jeunes notaires, une nouvelle structure a récemment été créée. Le cercle des jeunes notaires, présidé par Me Carlène Lacan, a pour but d’accompagner les notaires de demain et ceux qui débutent leur carrière. C’est un moyen d’assurer l’avenir du notariat et de rendre le métier plus attractif. La chambre des notaires à la volonté d’être à l’écoute des jeunes notaires s’installant et de répondre à leurs préoccupations quotidiennes, de mieux les accompagner dans leurs pratiques professionnelles et d’être des ambassadeurs de la profession auprès des jeunes. 

 

Par ailleurs, outre l’augmentation des notaires installés, d’autres mesures bouleversent le métier de notaire notamment la limite d’âge fixée à 70 ans, la fin des clercs habilités, la simplification des transferts d’offices au sein d’une même zone, la possibilité pour une même personne morale d’être titulaire de plusieurs offices ainsi que la diversification des types de structures d’exercice autorisées. 

 

Sans perdre ses objectifs de référence en conseil juridique, et rédactrice d’actes notariés, la profession se transforme et se modernise grâce à une digitalisation efficace et rapide.

 

Le renouveau générationnel qui s’opère offre un bel avenir à cette profession qui ne demande qu’à être dynamisée.